GRUES DU JAPON №6
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Non
- Dimensions
- 90 x 55 cm
- Format
- Moyen
- Fourchette de prix
- 1 000 à 2 000€
“Grues du Japon No6” est une pièce unique réalisée par l’artiste Julie Salmon. Ce tableau mesure 90 x 55 cm et est réalisée grâce à un mélange de plusieurs techniques : le gesso, les encres, l’encaustique sur du papier marouflé et le collage de journaux de Tokyo datant de février 2020.
On peut y admirer entièrement deux grues du Japon ayant la tête tournée vers le ciel, donnant l’impression qu’elles crient. On peut observer la neige tout autour d’elles : leurs pattes s’enfoncent légèrement dans le sol blanc et leurs plumages se confondent presque avec l’arrière-plan. Le reste de leurs plumes est noir et le haut de leurs têtes est rouge. Ces dernières sont tournées vers le ciel et leurs becs sont ouverts, comme si elles criaient. Le travail soigné des détails qu’à fait Julie Salmon apporte du réalisme à l’œuvre. En effet, le mouvement est parfaitement dépeint, ce qui rend l’œuvre vivante.
“Grues du Japon No6” is a unique piece created by Julie Salmon. It measures 90 x 55 cm and is made using a combination of several techniques: gesso, inks, encaustic on marouflaged paper and collage of Tokyo newspapers dating from February 2020.
Two Japanese cranes with their heads turned towards the sky, giving the impression that they are screaming. Snow can be seen all around them: their legs sink slightly into the white ground and their plumages almost blend into the background. The rest of their feathers are black, and the tops of their heads are red. They are turned towards the sky and their beaks are open, as if they were shouting. Julie Salmon’s attention to detail brings realism to this work. Indeed, the movement is perfectly depicted, which makes the work alive.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.