DE L'OR EN ALASKA (Corbeau noir)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Non
- Dimensions
- 42 x 72 cm
- Format
- Moyen
- Fourchette de prix
- 1 000 à 2 000€
“De l’or en Alaska” (corbeau noir) est une œuvre de Julie Salmon, réalisée avec du gesso, encres, encaustique et or sur papier marouflé sur Capamount (du carton), mesurant 42 x 72 cm.
Il s’agit d’une œuvre élégante représentant un corbeau noir regardant au loin. Son regard est orienté vers l’horizon. C’est une œuvre aux allures réaliste au vu des nombreux détails dépeints et de la justesse des formes. C’est un original, une pièce unique.
Julie Salmon représente les animaux qu'elle observe en général sur le terrain.
“De l’or en Alaska” (corbeau noir) is a work by Julie Salmon, made with gesso, inks, encaustics and gold on Capamount mounted paper, measuring 42 x 72 cm. It is an elegant work depicting a black raven looking in the distance. His gaze is directed towards the horizon. It is a work with a realistic look in view of the many details depicted and the accuracy of the forms. It is a unique and authentic piece. Julie Salmon represents the animals she closely observes in her work in a unique way. In addition, it uses light and dark tones and details to represent the animals, while making the whole just and original.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.