LE CAUCHEMARD DE YAYA (lionne, lionceau)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Gesso, huile, encaustique et or sur bois
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Non
- Dimensions
- 84 x 77,5 cm
- Format
- Grand
- Fourchette de prix
- 3 000 à 4 000€
“Le cauchemard de Yaya” est une œuvre de l’artiste Julie Salmon, réalisée par différents matériaux notamment le gesso, l’huile, l’encaustique et l’or sur bois. Cette pièce unique mesure 84 x 77,5 cm. L’œuvre présente une lionne se déplaçant tenant dans sa mâchoire son petit. Les couleurs utilisées sont dans des tons chauds et reprennent les couleurs naturellement présentes sur le pelage des félins. Un camaïeu d’ocre à bleu est présent sur le fond apportant vitalité et force à l’œuvre. C’est une pièce unique aux allures réalistes et dynamiques au vu du sujet représenté. Cette œuvre est caractéristique de l’œuvre de Julie Salmon qui dans son art à une façon singulière de représenter les animaux qu’elle à pu observer de près. En outre, elle dépeint les animaux par un jeu de nuances claires obscures et des détails à la fois qui rendent l’ensemble juste et original.
“Le cauchemard de Yaya” is a work by artist Julie Salmon, made with different materials including gesso, oil, encaustic and gold on wood. This unique piece measures 84 x 77,5 cm. The work shows a moving lioness holding her cub in her jaw. The colors used are in warm tones and reproduce the colors naturally present on the fur of the cats. A shade of ochre to blue is present on the background bringing vitality and strength to the work. It is a unique piece with a realistic and dynamic look in view of the subject represented. This work is characteristic of the work of Julie Salmon, who in her art has a singular way of depicting animals that she has been able to observe closely. In addition, she depicts the animals with a play of dark light shades and details at the same time that make the whole fair and original.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.