HARFANG MALE

HARFANG MALE

HARFANG MALE

« Sur son poste d’observation. D’après une photographie de Jim Cummings, qu’il m’a fait l’amitié de me donner. » (Julie Salmon)

A travers cette œuvre Julie Salmon a rendu hommage à un animal vulnérable en voie de disparition : le Harfang des neiges, également appelé Chouette Harfang. Pour ce faire, elle a allié plusieurs de ses techniques habituelles : le gesso (enduit à base de plâtre et de colle animale), l’utilisation d'encres et d’encaustique (une préparation à base de cire et d’essence servant à mélanger les pigments et de protéger le résultat obtenu). On reconnaît le genre de l'animal (un mâle) à son pelage qui est entièrement blanc, contrairement à celui des femelles qui est plus sombre et composé de plumes blanches striées de brun foncé.

Ce Harfang est perché sur un tronc d’arbre et ses yeux jaunes perçants semblent nous fixer. Il est calme, ne prend pas peur en nous voyant et attend simplement.


Through this work, Julie Salmon paid tribute to a vulnerable animal due to its decline, the Snow Owl, also called Owl Harfang. To do this, she combined several of her usual techniques: gesso (coating with plaster and animal glue), the use of inks and encaustic (a wax- and gasoline-based preparation used to mix the pigments and protect the result). Its male condition is recognized by its all-white coat, unlike the female's coat which is darker and composed of white feathers streaked with dark brown.

This Harfang is perched on a tree trunk and his piercing yellow eyes seem to be staring at us. He is calm, doesn’t get scared when he sees us and just waits.

J accepte les règles de la politique de confidentialité  

SALMON Julie Voir la page de SALMON Julie

CARACTÉRISTIQUES

Technique(s)
Peinture
Disponibilité
Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
Nombre d'exemplaires
Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
Dimensions
69 x 69 cm
Format
Moyen
Fourchette de prix
3 000 à 4 000€

« Sur son poste d’observation. D’après une photographie de Jim Cummings, qu’il m’a fait l’amitié de me donner. » (Julie Salmon)

A travers cette œuvre Julie Salmon a rendu hommage à un animal vulnérable en voie de disparition : le Harfang des neiges, également appelé Chouette Harfang. Pour ce faire, elle a allié plusieurs de ses techniques habituelles : le gesso (enduit à base de plâtre et de colle animale), l’utilisation d'encres et d’encaustique (une préparation à base de cire et d’essence servant à mélanger les pigments et de protéger le résultat obtenu). On reconnaît le genre de l'animal (un mâle) à son pelage qui est entièrement blanc, contrairement à celui des femelles qui est plus sombre et composé de plumes blanches striées de brun foncé.

Ce Harfang est perché sur un tronc d’arbre et ses yeux jaunes perçants semblent nous fixer. Il est calme, ne prend pas peur en nous voyant et attend simplement.


Through this work, Julie Salmon paid tribute to a vulnerable animal due to its decline, the Snow Owl, also called Owl Harfang. To do this, she combined several of her usual techniques: gesso (coating with plaster and animal glue), the use of inks and encaustic (a wax- and gasoline-based preparation used to mix the pigments and protect the result). Its male condition is recognized by its all-white coat, unlike the female's coat which is darker and composed of white feathers streaked with dark brown.

This Harfang is perched on a tree trunk and his piercing yellow eyes seem to be staring at us. He is calm, doesn’t get scared when he sees us and just waits.

BIOGRAPHIE

Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.

Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais

Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.

Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.

De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.

Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.

Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.