DIGNITE MATERNELLE (hyènes, série Crocuta Crocuta)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Pièce unique
- Dimensions
- 60 x 60 cm
- Format
- Moyen
- Fourchette de prix
- 1 000 à 2 000€
« Toujours à la même tanière, mère hyène nous observait de plus loin, très digne, très maternelle, son petit encore tout noir plaqué derrière son dos. » (Julie Salmon)
“Dignité maternelle” est une des œuvres de la série Crocuta Crocuta par Julie Salmon. Elle utilise plusieurs techniques : l’encaustique (préparation à base de cire et d’essence servant à mélanger les pigments et de protéger le résultat obtenu) et la craie grasse, le tout sur du papier simple. C’est une pièce unique de format moyen, mesurant 60 x 60 cm.
L’artiste a représenté deux hyènes, une maman et son petit. Elle est assise devant lui et se tient droite. Elle regarde devant elle, guettant le moindre signe de danger. Cependant elle ne semble pas inquiète mais plutôt détendue, simplement protectrice envers son petit. Ce dernier se cache d’ailleurs derrière elle et l’on ne voit que sa tête.
Comme à son habitude, l’artiste utilise des couleurs simples, laissant le gris dominer la composition. On note cependant quelques touches d’une couleur rappelant l’or au niveau du pelage et des pupilles de la mère.
“Dignité maternelle ” is one of the works in the series Crocuta Crocuta by Julie Salmon. It uses several techniques: encaustic (a preparation of wax and gasoline used to mix the pigments and protect the result obtained) and greasy chalk, all on simple paper. It is a single piece of medium size, measuring 60 x 60 cm.
The artist depicted two hyenas, a mother and her baby. She’s sitting in front of him and standing upright. She looks in front of her, watching for the slightest sign of danger. However, she does not seem worried but rather relaxed, simply protective towards her young. The latter hides behind her and we can only see her head.
As usual, the artist uses simple colors, allowing gray to dominate the composition. There are, however, a few gold-coloured touches on the mother’s fur and pupils.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.