GEANTS DE PAPIER (éléphant, éléphanteau)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Original - Pièce unique
- Dimensions
- 180 x 220 cm
- Format
- Grand
- Fourchette de prix
- 5 000 à 10 000 €
“Géants de papier” est une œuvre de Julie Salmon. C’est une peinture à l’encaustique accentuée par du collage de journaux. Elle représente une éléphante en train d’allaiter son petit. On remarque qu’en même temps, elle froisse des papiers avec sa trompe. C’est en fait des annonces du retour du plan de chasse des éléphants qu’elle tente de détruire, en vain. Sa réalité contraste avec celle de son petit qu’elle tente de protéger.
Les couleurs utilisées sont assez neutres et se rapprochent de celles des pachydermes. On peut également voir un léger reflet doré sur leur peau. L’artiste reste fidèle à sa manière de procéder et nous transporte directement dans la scène grâce aux nombreux détails qu’elle apporte au tableau. Par exemple, le regard de l’éléphante est particulièrement réaliste et prenant : on sent l’émotion de l’animal et la peinture devient d’autant plus touchante.
A travers cette œuvre, Julie Salmon s’engage pour une cause qui lui tient à cœur. Elle exprime avec grâce et tendresse la détresse d’une espèce en danger.
“Géants de papier” is a work by Julie Salmon. It’s an encaustic painting accentuated by newspaper collage. It depicts an elephant breastfeeding her young. We notice that at the same time, she wrinkles papers with her trunk. It is in fact announcements of the return of the elephant hunting plan that she tries to destroy, in vain. Her reality contrasts with that of her child whom she is trying to protect.
The colours used are fairly neutral and are close to those of the pachyderms. We can also see a slight golden reflection on their skin. The artist remains faithful to her way of proceeding and transports us directly into the stage thanks to the many details she brings to the painting. For example, the look of the elephant is particularly realistic and catchy : you feel the emotion of the animal and the painting becomes all the more touching.
Through this work, Julie Salmon is committed to a cause that is close to her heart. It expresses with grace and tenderness the distress of an endangered species.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.