LOUP ARCTIQUE (portrait)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Xylogravure - monotype (1/1)
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 30 x 30 cm
- Dimensions avec le cadre
- 33 x 33 cm
- Format
- Petit
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
“Loup arctique (portrait)” est une œuvre de l’artiste Julie Salmon, réalisée avec la technique de la xylogravure et du monotype, mesurant 33 x 33 cm avec le cadre. Elle présente le portrait du loup arctique regardant droit devant lui. C’est une pièce réaliste au vu des nombreux détails qui la composent. En effet, le pelage du loup est détaillé tout comme la tête de ce dernier. De plus, le regard de l’animal malgré le fait qu’il ne soit pas orienté vers le spectateur est perceptible et apporte un dynamisme à l’ensemble de la composition. C’est un élément central dans l’œuvre, permettant de transmettre les émotions. C’est une pièce originale et singulière tout en délicatesse.
Le loup est un animal omniprésent dans la culture européenne, du symbole de fertilité qu’est la louve de Rome à celui de férocité et de cruauté qu’est la Bête du Gévaudan. Ici, il n’est le symbole de rien, sinon de lui-même dans l’attente. Sa fourrure noire contraste fortement avec l’arrière-plan blanc et rend sa présence dans l’image percutante. Le loup noir n’est pas une espèce en soi, mais en réalité un loup gris atteint de mélanisme : sa rareté lui confère davantage d’aura dans cette œuvre.
“Loup arctique (portrait) “ is a work of artist Julie Salmon, made with the technique of xilogravura and monotype, measuring 33 x 33 cm with the frame. It presents the portrait of the Arctic wolf looking straight in front of him. It is a realistic piece in view of the many details that compose it. Indeed, the wolf’s coat is detailed as well as the wolf’s head. In addition, the animal’s gaze, despite the fact that it is not directed towards the spectator, is perceptible and brings dynamism to the whole composition. It is a central element in the work, allowing emotions to be conveyed. It is an original and singular piece with delicacy.
The wolf is an omnipresent animal in European culture, from the symbol of fertility that is the wolf of Rome to that of fertility and cruelty that is the Beast of Gevaudan. Here, he is the symbol of nothing but himself waiting. Its black fur contrasts sharply with the white background and makes its presence in the image striking. The black wolf is not a species in itself, but in reality a grey wolf with melanism: its rarity gives it more aura in this work.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.