JOIE (ours blanc)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Dessin
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 55,5 x 20,5 cm
- Dimensions avec le cadre
- 62 x 27 cm
- Format
- Moyen
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
Dans la série Kaktovik, Julie Salmon a créé « Joie », une encre sur papier unique mesurant 62 x 27 cm avec cadre et 55,5 x 20,5 cm sans cadre.
C’est une œuvre représentant deux ours polaires jouant ensemble sur la banquise. Le premier est assis et observe le second avec gaieté. Ce dernier se roule dans la neige, donnant au tableau un aspect tranquille et une ambiance enfantine.
L’œuvre est réalisée en noir et blanc. Afin de donner du relief aux animaux, Julie Salmon a très bien exécuté les ombres de leurs corps. En effet, les légers dégradés accentuent les ours polaires, leur apportant consistance et réalisme. De plus, on peut observer la manière dont est dépeint le mouvement de l’ours qui se roule sur le sol : on a la véritable impression qu’il s’étire tout en profitant du soleil et que cela le rend heureux.
In the Kaktovik series, Julie Salmon created “Joie”, a single ink on paper measuring 62 x 27 cm with frame and 55.5 x 20.5 cm without frame.
It is a work of two polar bears playing together on the ice. The first sits and looks at the second cheerfully. The latter rolls in the snow, giving the painting a quiet look and a childlike atmosphere.
The work is done in black and white. To give relief to the animals, Julie Salmon executed the shadows of their bodies very well. Indeed, the slight gradients accentuate the polar bears, bringing them consistency and realism. What’s more, you can see how the bear rolls on the ground is depicted: you get the real impression that it stretches while enjoying the sunshine and that it makes it happy.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.