SCYLLA ENFIN TRANQUILLE (lionne, série les teenagers)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Encre et fusain sur papier
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 31 x 31 cm
- Dimensions avec le cadre
- 32,5 x 32,5 cm
- Format
- Petit
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
"Scylla enfin tranquille" (lionne, série les teenagers) est une œuvre de l’artiste Julie Salmon, réalisée avec des encres et du fusain sur papier, mesurant 31 x 31 cm. C’est une pièce unique et élégante qui dépeint la silhouette d'une lionne semblant se reposer avec justesse. L’artiste la dessine par de fines lignes, puis teint certaines zones en gris avec une fine couche d’encre diluée. L’encre permet de réaliser différentes nuances et intensités donnant ainsi du relief à l’animal. C’est une œuvre aux allures d’esquisse que nous propose l’artiste. Les tons de la composition sont neutres et apportent un aspect réaliste au dessin. En effet, ceux-ci rendent compte des couleurs naturellement présentes dans les milieux naturels où vit cette espèce. Le portrait du félin comporte différentes nuances et intensités, permise par la technique de l’encre et du fusain qui apporte un certain dynamisme. Julie Salmon représente les animaux qu’elle observe de près dans son œuvre de manière unique. De plus, elle utilise des tons et des détails clairs et sombres pour représenter les animaux.
"Scylla enfin tranquille" (lioness, series the teenagers) is a work of the artist Julie Salmon, realized with inks and charcoal on paper, measuring 31 x 31 cm. It is a unique and elegant piece that depicts the silhouette of a lioness who seems to rest with accuracy. The artist draws it by fine lines, then dyes certain areas in grey with a thin layer of diluted ink. The ink allows to realize different shades and intensities giving relief to the animal. It is a work with the touch of a sketch that the artist proposes to us. The tones of the composition are neutral and bring a realistic aspect to the drawing. Indeed, these reflect the colors naturally present in the natural environments where this species lives. The portrait of the feline has different shades and intensities, allowed by the technique of ink and charcoal which brings a certain dynamism. Julie Salmon represents the animals she closely observes in her work in a unique way. In addition, it uses light and dark tones and details to represent animals.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.