LA RENCONTRE (terrier écossais, hérisson)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Carborundum sur aluminium - Monotype (1/1)
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 31 x 34 cm
- Dimensions avec le cadre
- 42,5 x 42,5 cm
- Format
- Petit
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
"La rencontre" est une œuvre réalisée par l’artiste Julie Salmon. Afin de réaliser ce tableau, elle a utilisé une technique d’estampe peu connue : le carborundum. Le carborundum est à la base un matériau dur et abrasif qui est exceptionnellement traité en poudre lors de son utilisation pour les sculptures. Il est disposé sur une plaque métallique qui est elle-même pressée entre deux rouleaux d’une presse. C’est ainsi que le carborundum imprime le motif de la plaque. Cette œuvre est également une pièce unique mesurant 31 x 34 cm.
L’artiste y a représenté une rencontre fortuite entre un terrier écossais et un hérisson, ce dernier semblant apeuré à la vue du canidé. En effet, le petit animal est représenté en léger décalage avec la ligne imaginaire servant de sol, comme s’il était en train de sursauter de frayeur. Le chien lui paraît seulement intrigué par ce petit animal et continue donc à le sentir afin d’identifier ce qu’il est.
Julie Salmon nous plonge encore une fois dans un univers qui lui est propre. Elle arrive à nous transporter dans une scène émouvante alors que l’on ne distingue aucun des traits des animaux. Cela montre qu’elle sait décomposer le mouvement à la perfection et qu’elle connait bien les émotions et leurs effets sur le corps.
“La rencontre” is a work by artist Julie Salmon. To create this painting, she used a specific technique: carborundum. Carborundum is basically a hard and abrasive material that is exceptionally powdered when used for carvings. It is arranged on a metal plate which is itself pressed between two rolls of a press. This is how the carborundum imprints the pattern of the plate. This work is also a unique piece measuring 31 x 34 cm.
The artist depicted a chance encounter between a Scottish burrow and a hedgehog, the latter looking frightened at the sight of the canid. Indeed, the small animal is depicted in a slight offset with the imaginary line serving as the ground, as if it were jumping with fright. The dog seems only intrigued by this small animal and therefore continues to feel it to identify what it is.
Julie Salmon plunges us once again into a world of her own. She manages to transport us into a moving scene when we can’t distinguish any of the features of the animals. This shows that she knows how to decompose motion perfectly and that she knows emotions and their effects on the body.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.