L'OURS QUI RIT
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture à l'encaustique
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Dimensions
- 97 x 133 cm
- Format
- Grand
- Fourchette de prix
- 4 000 à 5 000€
“L’ours qui rit” est une peinture à l’encaustique (préparation à base de cire et d’essence servant à mélanger les pigments et de protéger le résultat obtenu) créée par l’artiste Julie Salmon. Ce grand tableau de 97 x 133 cm montre un ours polaire riant. Il est représenté de profil, ne nous montrant qu’un seul côté de son corps.
L’ours est très réaliste et l’expression de ses yeux traduit son caractère joueur et curieux. Du tableau se dégage une atmosphère réconfortante et attendrissante dûe à la précision dans la représentation de l’animal. Sa fourrure paraît douce. En effet, la technique à l’encaustique permet à Julie Salmon de mettre l’accent sur les zones importantes du corps des animaux qu’elle dépeint sur sa toile.
Le tableau garde des tons très clairs avec une palette composée de couleurs rappelant la banquise, ce qui permet d’ancrer encore plus le réalisme de l’ours.
“L'ours qui rit” is an encaustic painting (preparation of wax and gasoline used to mix the pigments and protect the result) created by the artist Julie Salmon. This large painting of 97 x 133 cm shows a laughing polar bear in profile.
The bear is very realistic and the expression of its eyes reflects its playful and curious character. The painting gives off a comforting and touching atmosphere due to the precision in the depiction of the animal. His fur looks soft. Indeed, the encaustic technique allows Julie Salmon to focus on the important areas of the body of the animals she depicts on her canvas.
The painting keeps very light tones with a palette of colours reminiscent of the ice, which allows to anchor even more the realism of the bear.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.