BISON AMERICAIN AVEC DES IDEES DE PRINTEMPS
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Non, mais vous pouvez nous contacter pour étudier la réalisation d'une œuvre dans le même goût.
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Dimensions
- 180 x 220 cm
- Format
- Grand
- Fourchette de prix
- 10 000€ et plus
“Bison américain avec des idées de printemps” est une toile aux dimensions particulièrement imposantes : 180 x 220 cm. Elle représente un bison d’Amérique, animal tout aussi imposant puisqu’il peut mesurer jusqu’à deux mètres de haut et trois mètres de long à l’âge adulte. La taille de la toile est donc proportionnelle à celle de l’animal, et le portrait est quasiment grandeur nature.
Le bison est debout au milieu des pâturages simplement esquissés par un peu d’herbe, la tête tournée vers nous, le regard fixe. Deux cornes de couleur claire ornent sa tête et sa queue est dressée. Mais l’élément le plus impressionnant est son pelage. L’avant de son corps, de sa tête à ses pattes avant, est d’une teinte brun foncé, quand en revanche tout le reste de son corps est couvert de poils plus châtains, parfois presque blonds. Certaines touches dorées dans son pelage ajoutent d’ailleurs à sa majesté. Nous assistons en fait à la disparition de sa robe d’hiver, aux poils longs et foncés, et la venue de sa robe d’été, aux poils courts et clairs. Il s’agit d’un moment de transition dans l’état physique de l’animal, ce qui explique les “idées de printemps” du titre.
“Bison américain avec des idées de printemps” is a particularly large canvas, 180 x 220 cm. It represents an American bison, just as large an animal, as it can be up to two metres high and three metres long as an adult. The size of the canvas is therefore proportional to that of the animal, and the portrait is almost life-size.
The bison is standing in the middle of the pastures simply sketched out by a little grass, its head turned towards us, its gaze fixed. Two light-colored horns adorn its head and tail is erect. But the most impressive element is its coat. The front of his body, from his head to his front legs, is of a dark brown hue, when on the other hand all the rest of his body is covered with more brown hairs, sometimes almost blond. Some golden touches in his coat add to his majesty. We are in fact witnessing the disappearance of her winter dress, with long and dark hairs, and the coming of her summer dress, with short and light hairs. This is a moment of transition in the animal’s physical state, which explains the title’s “spring ideas”.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.