GRAND ELEPHANT MALE BLESSE
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Peinture
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Original - Pièce unique
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 63 x 63 cm
- Format
- Moyen
- Fourchette de prix
- 1 000 à 2 000€
“Grand Eléphant Mâle Blessé” est une œuvre de l’artiste Julie Salmon, réalisée avec des encres et des craies sur du papier marouflé (2 couches) mesurant 63 x 63 cm. Elle présente un éléphant de face qui semble se diriger vers le spectateur. Ce dernier est blessé et cette blessure est mise en avant par un rouge vif, symbolisant le sang. Il s’agit du seul élément en couleur de la composition. En effet, l’éléphant est entièrement réalisé dans des tons gris, naturellement présents sur l’animal, mais c’est par différentes nuances et intensités que la silhouette de ce dernier se dessine. Les différentes aspérités de la peau de l’animal sont dépeintes et permettent un certain relief. De plus, l’éléphant semble regarder vers le spectateur ce qui crée un jeu de regard important, donnant un dynamisme à l'ensemble, comme pour transmettre les émotions de ce dernier. C’est une pièce réaliste et authentique que l’artiste propose.
This is a work by the artist Julie Salmon, made with inks and chalk on marouflaged paper (2 layers) measuring 63 x 63 cm. It shows an elephant facing the viewer. The elephant is wounded and this wound is highlighted by a bright red colour, symbolising blood. This is the only colour element in the composition. Indeed, the elephant is entirely done in grey tones, naturally present on the animal, but it is through different shades and intensity that the silhouette of the latter is drawn. The different roughnesses of the animal's skin are depicted and allow a certain relief. Moreover, the elephant seems to be looking towards the spectator, which creates an important play of gaze, giving a dynamism to the whole, as if to transmit the emotions of the latter. It is a realistic and authentic piece that the artist proposes.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.