SCENE DE SEDUCTION CHEZ LES PETITS KOUDOUS
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Acrylique, encres et gesso sur toile
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Non
- Dimensions
- 130 x 195 cm
- Format
- Grand
- Fourchette de prix
- 5 000 à 10 000 €
Ce grand tableau de 130 x 195 cm est une œuvre réalisée par l’artiste Julie Salmon. Adepte du mélange des techniques, cette dernière a utilisé des encres et du gesso (enduit à base de plâtre et de colle animale) sur une toile. Une ambiance sereine se dégage du tableau grâce aux encres claires que Julie Salmon a utilisées.
On y voit quatre koudous, une espèce d’antilopes vivant en Afrique de l’Est. On peut également distinguer le mâle puisque celui-ci porte un pelage gris contrairement aux femelles dont le pelage brun est strié de bandes blanches. Les femelles semblent subjuguées par l’arrivée du mâle : elles l’observent avec attention et admiration. L’artiste montre qu’elle maîtrise parfaitement la représentation des émotions, notamment à travers le regard qui est profond et paraît réel.
Une fois de plus, Julie Salmon nous offre une scène émouvante et vivante.
This large painting of 130 x 195 cm is a work by the artist Julie Salmon. A keen blend of techniques, she used inks and gesso (coating with plaster and animal glue) on a canvas. A serene atmosphere emerges from the painting thanks to the clear inks that Julie Salmon used.
There are four kudus, a species of antelope living in East Africa. Males are also distinguishable since they have a grey coat, unlike females whose brown coat is streaked with white stripes. The females seem overwhelmed by the arrival of the male: they observe him with attention and admiration. The artist shows that she perfectly masters the representation of emotions, especially through the gaze that is deep and seems real.
Once again, Julie Salmon offers us a moving and lively scene.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.