UNE HYENE A MIDI
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Encre sur papier - Croquis de terrain
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 17 x 17 cm
- Dimensions avec le cadre
- 22,5 x 22,5 cm
- Format
- Petit
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
“Une hyène à midi” est une œuvre de l’artiste Julie Salmon, réalisée avec des encres sur papier, mesurant 22,5 cm x 22,5 cm avec le cadre. C’est une pièce unique qui s’apparente à un croquis de terrain et qui dépeint la silhouette d’une hyène au repos. L’artiste dessine le portrait de la hyène par de fines lignes, puis teint certaines zones en ocres et noir avec une fine couche d’encre diluée. L’encre permet de créer différentes tonalités et intensités, donnant ainsi du relief, mouvement à l’œuvre. C’est un travail minutieux et élégant. Julie Salmon représente les animaux qu’elle observe de près dans son œuvre de manière unique. De plus, elle utilise des tons et des détails clairs et sombres pour représenter les animaux.
“Une hyène à midi” is a work by artist Julie Salmon, made with ink on paper, measuring 22.5 cm x 22.5 cm with the frame. It is a unique piece that resembles a ground sketch and depicts the silhouette of a hyena at rest. The artist draws the portrait of the hyena by fine lines, then dyes some areas in ochre and black with a thin layer of diluted ink. The ink allows to create different tones and intensities, giving relief, movement to the work. It is a meticulous and elegant work. Julie Salmon represents the animals she closely observes in her work in a unique way. In addition, it uses light and dark tones and details to represent animals.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.