THE SALA'S BOYS (lions)
CARACTÉRISTIQUES
- Technique(s)
- Dessin
- Disponibilité
- Oui, l'œuvre est disponible
- Nombre d'exemplaires
- Œuvre originale, pièce unique. Vendue avec un certificat d'authenticité signé par l'Artiste
- Encadré
- Oui
- Dimensions
- 29 x 41 cm
- Dimensions avec le cadre
- 33 x 45 cm
- Format
- Petit
- Fourchette de prix
- 0 à 500€
“The sala’s Boys” (lions) est une œuvre de Julie Salmon, réalisée à l’encre sur du papier, mesurant 33 x 45 cm avec le cadre. C’est un original, une pièce unique. Cette "étude" dépeint différentes silhouettes de lions et de lionnes, représentation sur le vif directement faite dsur le terrain, la réserve de Masai Mara au Kenya en l'occurrence.
Les tons de la composition sont neutres et apportent un aspect réaliste au dessin. En effet, les tons neutres rendent compte des couleurs naturellement présentes dans les milieux naturels où vit cette espèce. La silhouette des félins comporte différentes nuances et intensités, permise par la technique de l’encre qui apporte un certain dynamisme. C’est un travail minutieux et élégant.
Julie Salmon représente les animaux qu’elle observe en général de près dans leur milieu ou dans des parcs ou réserves.
The sala’s Boys (lions) is a work by Julie Salmon, made with ink on paper, measuring 33 x 45 cm with the frame. It is a unique piece that depicts different silhouettes of lions and lionesses, as if it were a live representation directly made in the natural environment of animals.
The tones of the composition are neutral and bring a realistic look to the drawing. Indeed, the neutral tones reflect the colors naturally present in the natural environments where this species lives. The silhouette of felines has different shades and intensities, allowed by the technique of ink which brings a certain dynamism. It is a meticulous and elegant work.
Julie Salmon represents the animals she closely observes in her work in a unique way. In addition, it uses light and dark tones and details to represent animals.
BIOGRAPHIE
Julie SALMON a grandi à Budapest, où à priori rien ne la prédestinait à la rencontre avec les animaux. À trois ans, un « exil » d'une année (pour cause d'épidémie) la plonge au cœur du monde rural, au contact étroit des habitants de l'étable : veau, vache, cochons, cheval, poules, chiens et chats. Elle passe les jours d'hiver dans la chaleur de l'étable, dans la mangeoire commune, avec interdiction formelle de quitter ce perchoir à cause du risque d'être piétinée.
Elle connait par cœur l'épi du front de la vache, ses grands cils, ses oreilles mobiles, sa langue râpeuse, son haleine de foin, le doux museau velouté du cheval, l'odeur et le contact délicat des porcelets nouveau nés qu'on lui pose dans les bras comme des poupées. De retour à la capitale les visites du jardin Zoologique prennent le relais
Depuis l'âge de cinq ans elle dessine. Le second exil, le plus déterminant, la conduit en France à dix ans. Les Beaux Arts lui sont interdits, vocation contrariée car « non sérieuse » et elle devient médecin. « Tu verras après.... » Elle exerce l'anesthésie pendant ... toute une vie.
Durant sa pratique hospitalière l'illustration médicale fournit la solution de remplacement : films d'animation et manuels d'anesthésie loco-régionale portent sa griffe. Pour échapper au carcan de l'illustration elle se tourne vers le dessin du nu, (« anatomie du corps humain ») d'après modèle vivant, à l'École des Arts Décoratifs de Strasbourg, en auditrice libre. Lors d'un séjour de deux années au Québec, Lorraine Bénic l'initie à la gravure en creux dans son atelier de l'UQUAM.
De ses fréquents voyages en Afrique de l'ouest et au Kenya elle rapporte une moisson d'images qui la hantent : l'Afrique, ses gens, ses animaux. Ils seront ses sources : croquis et photos dormiront jusqu'à la retraite.
Fin 2009 elle prend sa retraite et se consacre entièrement au dessin à la peinture et à la gravure (taille douce et gravure en relief).
Nus et portraits d'après modèle vivant sont ses « gammes », les animaux ses travaux aboutis.
Sa première exposition a eu lieu en octobre 2011 à l'IRCAD à Strasbourg (Institut de Recherche contre les Cancers de l'Appareil Digestif), devant l'équipe qui l'a connue comme médecin anesthésiste.